17 000 personnes refusent les compteurs à radiofréquences. L'AQLPA appuie les citoyens
Saint-Léon-de-Stanrdon, 4 décembre 2012 – L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) appuie les citoyens[1], dont plusieurs sont électrohypersensibles, qui, avec l’énergie du désespoir, ont réussi à récolter 17 000 signatures contre l’imposition, par Hydro-Québec Distribution, de l’installation d’un ou plusieurs compteurs fonctionnant par radiofréquences, sur ou dans leur domicile.
Pour André Bélisle, président de l’AQLPA « Les citoyens ont parfaitement le droit de témoigner de leur réalité, de poser des questions, de refuser des appareils pour lesquels ils ont des doutes et qui semblent affecter et rendre malades certaines personnes des projets-pilotes. Et surtout, ils ne devraient pas avoir à payer pour choisir des appareils fonctionnant sans émissions de radiofréquences ».
L’AQLPA a fait la démonstration, à la Régie de l’énergie, que des centaines, sinon des milliers d’études démontrent des effets NON-thermiques sur la santé causés par des radiofréquences bien en-deçà des normes existantes. Ni la norme américaine de la FCC, ni la norme canadienne de Santé Canada ne tiennent compte de ces effets NON-thermiques, ni de la spécificité des ondes pulsées, ce qui a pour conséquence de ne pas bien protéger le public. « La prochaine révision du Code de sécurité 6 devra tenir compte des résultats scientifiques existants, qui demandent à ce que les autorités publiques reconnaissent qu’il y a des maux de santé liés aux radiofréquences. Les autorités doivent appliquer le principe de précaution dès maintenant, car les chercheurs sont sur le point de comprendre pourquoi et comment des individus deviennent intolérants aux radiofréquences au cours de leur vie », exprime Brigitte Blais, analyste pour l’AQLPA à la Régie de l’énergie.
L’AQLPA compte demander une audience publique en environnement sur les compteurs préposés par Hydro-Québec afin de ratisser plus large qu’à la Régie de l’énergie et afin de permettre aux citoyens de témoigner et de poser des questions. Rappelons qu’aucune étude scientifique de par le monde n’a étudié les impacts des compteurs à radiofréquences sur la santé, sauf une étude simulant des modèles mathématiques et qui conclut à des dépassements possibles des normes actuelles. « Le déploiement de cette nouvelle technologie se fait trop rapidement. Les chercheurs indépendants, à qui l’industrie des télécommunications met des bâtons dans les roues, n’ont ni le temps ni les moyens de mettre en place une telle étude épidémiologique » soutient Brigitte Blais. Ce BAPE proposé a pour but d’éviter de possibles et potentiellement sérieux impacts sur la santé humaine, comme le disent de nombreux médecins en santé environnementales et publiques comme le Dr Belpomme selon qui « les études démontrent que de 10 à 50 % de la population risque de devenir très intolérante aux champs électromagnétiques au cours des 25 à 50 prochaines années »[2]. Celui-ci implore des autorités publiques de RÉDUIRE l’exposition du public, plutôt que de sciemment l’augmenter.
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CONTACTS
T 514-598-7975 / brigitte.blais@aqlpa.com
André Bélisle, président AQLPA
T 418-642-1322 poste 223 / C 418-386-6992 / andre.belisle@aqlpa.com
SOURCE
Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphériqueLouise Lévesque, directrice des communications
T 418-642-1322 poste 294 / C 418-264-5575 / louise.levesque@aqlpa.com
[1] Ces citoyens se sont formés en comités locaux, surtout dans les secteurs où ont eu lieu les projets pilotes et où des compteurs ITRON unidirectionnels sont installés depuis plusieurs années, sans que la population en ait été informée. Ce sont Villeray Refuse, Laval Refuse, Québec Refuse, Laurentides Refuse, Mauricie Refuse, Boucherville Refuse, Estrie Refuse et Parc Extension Refuse. Leur pétition est diffusée par la CQLPE, laquelle n’est en aucune façon liée à l’AQLPA.
[2] Cité dans : MAISON DU 21E SIÈCLE, L’intolérance électromagnétique élucidée, hiver 2011, page 34, http://www.21esiecle.qc.ca/files/sicem_demystifie.pdf