Agrile du Frêne : des centaines de milliers d’arbres en moins à Montréal

Les arbres doivent être remplacés pour éviter une dégradation de la qualité de l’air

Saint-Léon-de-Standon, 7 mars 2014 – L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) s’inquiète de l’impact sur la qualité de l’air qu’aura la perte de dizaines de milliers d’arbres à Montréal. L’agrile du frêne pourrait forcer, d’ici 10 ou même 5 ans, l’abattage de plus de 200 000 frênes sur le territoire de la Ville de Montréal. Ce sont des rues entières et plusieurs quartiers, qui seront bientôt dégarnis de leurs arbres. Ces arbres jouent plusieurs rôles essentiels. En plus d’endiguer de façon importante le phénomène d’îlot de chaleur, ils constituent un important filtre des polluants émis en ville, notamment par les transports.

Une étude américaine démontre une corrélation entre l’abattage massif et rapide des arbres en milieu urbain et une hausse des décès attribuables aux maladies respiratoires et cardiaques. La prévalence de ces maladies a également été associée à la pollution de l’air, dont la principale source est constituée des émissions issues des transports.

« Dans un contexte où les élus québécois n’arrivent pas à contrôler la croissance du parc automobile et en l’absence d’une réglementation visant à endiguer les émissions polluantes, la sauvegarde de centaines de milliers d’arbres montréalais et leur remplacement deviennent des enjeux majeurs, tant du point de vue environnemental qu’au chapitre de la santé publique » déclare André Bélisle, président de l’AQLPA.

Les élus montréalais, qui se réuniront lundi prochain (10 mars 2014) lors d’un sommet dédié à l’agrile du frêne, doivent adopter des mesures énergiques comprenant un plan visant à ralentir la progression de l’agrile du frêne ainsi que le remplacement immédiat les arbres abattus. « Nous appelons les décideurs à aborder la situation avec le sentiment d'urgence qu'elle nécessite. Il faut, dès maintenant, prévoir les fonds nécessaires pour répondre avec responsabilité à la grave menace qui pèse sur la population montréalaise », ajoute Claude McDonnell, coordonnateur des activités PIEVA à l’AQLPA.

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Source

Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
Louise Lévesque, directrice des communications
T 418-642-1322 poste 294 / C 418-264-5575 / louise.levesque@aqlpa.com

Contacts

André Bélisle, président AQLPA
T 418-642-1322 poste 223 / C 418-386-6992 / andre.belisle@aqlpa.com

Claude McDonnell, Coordonnateur, Activités complémentaires au PIEVA
T 514 728-4950 / C 514 452-4930 / claude.mcdonnell@aqlpa.com

INFORMATION COMPLÉMENTAIRE :

L’agrile du frêne, dangereux pour l’homme? - La Presse. 5 mars 2014

200 000 frênes menacés de disparition à Montréal - Le Devoir, 6 mars 2014