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Message des marcheurs aux premiers ministres : Oui à la protection du climat veut dire NON aux sables bitumineux
Massés derrière la bannière « Oui au climat : Non aux sables bitumineux » plusieurs milliers de marcheuses et marcheurs viennent aujourd’hui exprimer un message clair et fort au Premier Ministre Couillard et à ses collègues du reste du Canada, à trois jours de l’ouverture du Sommet sur le climat qui se déroulera à Québec. Initiée par le mouvement environnemental et citoyen, la Marche Action Climat réunit des représentant(e)s des Premières Nations, d’organisations syndicales et environnementales, de mouvements sociaux et étudiants, de groupes de citoyens et des personnes de partout à travers le Canada, d’aussi loin que Fredericton, Halifax et Toronto.
« À la veille de la rencontre des premiers ministres des provinces et territoires canadiens sur le climat à Québec le 14 avril prochain, où Québec se présentera comme un leader de la lutte aux changements climatiques, il est très troublant de lire la synthèse des études environnementales stratégiques sur les hydrocarbures, relève Alain Brunel, directeur climat énergie de l’AQLPA. Tout se passe comme si Québec se préparait fébrilement à sauter à pieds joints dans les barils de pétrole made in Québec alors que tous les scientifiques indiquent qu’il faut en sortir au plus vite si on veut éviter de très grands dérèglements climatiques. »
L’AQLPA se réjouit de l’abandon officiel par TransCanada du projet de port pétrolier de Cacouna. Mais le directeur climat énergie de l’AQLPA, Alain Brunel, attire l’attention sur le fait que les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées au transport du pétrole dans l’oléoduc Énergie Est seraient massives. Elles annuleraient tous les efforts du Québec en matière de réduction des GES.
Une étude inédite de l'AQLPA
Dans une étude inédite, le directeur climat énergie de l’AQLPA, Alain Brunel, a évalué les émissions totales de GES associées aux projets de nouveaux oléoducs et d’expansion d’anciens pipelines qui sont en cours actuellement au Canada. Émissions totales, c’est-à-dire tenant compte en amont de l’extraction et, en aval, du raffinage et de la combustion du pétrole et ce, sur une durée d’opération prévue des infrastructures de 40 ans. Les chiffres sont astronomiques.
Une mobilisation d’envergure se prépare pour le 11 avril à Québec
Des représentant(e)s des Premières Nations, d’organisations syndicales et environnementales, de mouvements sociaux et étudiants et de groupes citoyens s’unissent pour annoncer la tenue d’un rassemblement de grande envergure, la Marche Action Climat, à Québec, le samedi 11 avril prochain, pour lutter contre les changements climatiques et inciter nos décideurs à s’opposer fermement à l’expansion des sables bitumineux. À quelques jours seulement d’une rencontre extraordinaire à Québec qui réunira des premiers ministres des provinces pour discuter des changements climatiques, les organisateurs de la Marche Action Climat prévoient une mobilisation citoyenne pancanadienne de grande ampleur.