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Sans surprise aucune, nous apprenions ce matin que le plan du gouvernement fédéral en matière de lutte contre les changements climatiques est, de façon générale, un échec. C’est la conclusion à laquelle arrive presque sans détour la commissaire à l'environnement et au développement durable, Julie Gelfand, dans son rapport sur la question publié plus tôt aujourd’hui.
À New York et dans plus de 2700 autres lieux sur la planète, dont Montréal et Québec, plusieurs centaines de milliers de personnes ont marché dimanche pour demander de l’action sur le climat aux 125 chefs d’État du monde, qui sont réunis pour un sommet ce mardi 23 septembre à New York, à l’invitation du secrétaire des Nations-Unies, M. Ban Ki Moon. La première « action » de Stephen Harper a été de refuser l’invitation de discuter avec les représentants de la communauté internationale de la crise climatique, la pire menace pour la sécurité de tous les peuples de la Terre.
Quand le Québec annonce une réduction de 6,8% en 2012 par rapport à ses émissions de 1990, on peut, bien sûr, considérer que c’est une bonne nouvelle d’avoir finalement obtenu un bilan relativement positif mais cela ne coïncide aucunement avec son engagement « d’adhérer aux principes et aux objectifs du Protocole de Kyoto » maintes fois répété publiquement et dans les médias. Un texte d'André Bélisle, président AQLPA.
Selon une équipe de fonctionnaires fédéraux, le Canada risque de ne pas atteindre ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES) pour 2020 et ce sera encore plus difficile dans les années suivantes. Pendant que le Canada joue au cancre environnemental, le Québec doit agir de façon encore plus décisive en matière de réduction de ses GES.