Actualités
Le Québec doit refuser l’arrivée du pétrole sale
Dans son mémoire sur l’inversion du flux de l’oléoduc 9B d’Enbridge présenté aujourd’hui en commission parlementaire, l’AQLPA recommande au gouvernement de s’opposer à la venue et à l’utilisation au Québec du pétrole bitumineux et du pétrole de schiste. Le mémoire rappelle d’importantes données techniques sur les risques et impacts liés à la venue au Québec du pétrole de l’Ouest et tient compte de l’ensemble du cycle de production, du puits à roue, incluant la production, le transport et l’utilisation du coke de pétrole (petcoke), un déchet de raffinage produit en grande quantité lors du traitement du pétrole bitumineux.
Alors que les auditions publiques de la Commission de l'agriculture, des pêcheries, de l'énergie et des ressources naturelles sont en cours à Québec sur le projet d'inversion du flux de l'oléoduc 9B d'Enbridge, cinq organisations environnementales : l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), le Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement (RNCREQ), Nature Québec, Greenpeace, et Équiterre demandent que Québec fasse preuve de plus de cohérence et de rigueur dans les dossiers de transport de pétrole.
L'AQLPA accueille l’adoption du projet de loi 37 sur le gaz de schiste avec satisfaction, tient à féliciter le ministre Blanchet pour cette victoire et salue également tous les partis de l’opposition de s’être ralliés à la volonté de la population avec ce vote unanime.
Climat trouble à Varsovie
Malgré l’urgence d’un diagnostic scientifique implacable sur l’évolution du climat fourni par les experts du GIEC, la Conférence des Nations Unies débouche, à cette heure (Midi, heure de Varsovie), sur très peu de résultats concrets.
Aglukkaq n’a rien à proposer à Varsovie
La ministre de l’environnement du Canada, Mme Leona Aglukkaq a affirmé lors de son premier passage dans une conférence des Nations Unies sur les changements climatiques que le Canada joue un rôle de « chef de file » dans les négociations sur le climat. Mais « Mme Aglukkaq n’a rien à proposer à Varsovie et le Canada bloque la négociation sur trois points essentiels pour arriver à un accord global à Paris en 2015 » selon Alain Brunel, directeur climat-énergie de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA).