La semaine de smog vécue par le Sud du Québec nous rappelle l’importance d’agir
Saint-Léon-de-Standon, le vendredi 5 juillet 2013 - La présence prolongée de smog qu’à subi le sud du Québec cette semaine est une occasion pour l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) de rappeler que le smog est une grave menace pour la santé et que des efforts doivent être faits pour en diminuer les sources. L’AQLPA signale que dans le contexte du réchauffement planétaire, il est prévu depuis longtemps par la communauté scientifique que les bouleversements climatiques, comme on connait dans le nord du Québec avec ces poussées de chaleur extrêmes et la sécheresse importante qui s’en suit, aggraveront sérieusement les problèmes de qualité de l’air.
Selon l’Institut national de santé publique du Québec et Santé Canada, c’est quelques 2000 personnes qui meurent à cause du smog au Québec chaque année. En 2008, les coûts de la pollution de l’air liés à la santé étaient évalués à plus de 8 milliards de $ au Canada.
Selon l’inventaire des émissions des principaux contaminants atmosphériques au Québec en 2008 et leur évolution depuis 1990, le secteur des transports est la principale source de pollution atmosphérique au Québec avec une production de plus de 62% de l’ensemble des contaminants atmosphérique (2008) et plus de 40% des gaz à effet de serre (GES). Le secteur industriel, à condition de ne pas donner suite aux projets d’augmentation de raffinage du pétrole issu des sables bitumineux de l’Ouest ou d’ailleurs, démontre une production moindre avec une contribution de 25%.
Selon André Bélisle, président de l’AQLPA, une solution efficace réside dans un programme d’inspection et d’entretien des véhicules automobiles (PIEVA), réclamé par l’AQLPA depuis plusieurs années. « Partout sur notre continent, des mesures ont été prises pour contrôler le taux d’émissions des voitures. Pendant ce temps au Québec et à Montréal, les automobiles les plus polluantes circulent librement », lance-t-il. 33% des véhicules âgés de 11 ans et plus ne rencontrerait pas les normes minimales et ne passerait pas un test d’inspection comme celui de l’Ontario. Ce sont 563 578 voitures qui polluent au moins 50% plus qu’elles ne devraient le faire.
« Par ailleurs, plus nous réduirons la combustion de pétrole dans les transports, plus nous réduirons les GES et les gaz causant le smog du même coup. Voilà pourquoi nous réclamons un développement audacieux et résolu des transports collectifs et nous appuyons vivement l’électrification des transports annoncée hier par la ministre des Ressources naturelles, madame Martine Ouellet. » conclut André Bélisle.
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Source
Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)