Le Canada doit s'inspirer des meilleures propositions pour le Sommet climat à Paris
Saint-Léon-de-Standon, 1er décembre 2015 – L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) veut que ce soit la science qui guide nos actions et non les pétrolières. Malgré la volonté affichée par l’Alberta de plafonner ses émissions de gaz à effet de serre et d'imposer une taxe sur le carbone en 2018, elle n'en propose pas moins d'augmenter la production de pétrole de près de 40% d'ici 2020 tel que le souhaitaient les pétrolières, ce qui est pour le moins contradictoire. Dans ces conditions voici que le Canada devrait réaliser la quadrature du cercle pour agrémenter les pétrolières…mission impossible et nuisible.
Alain Brunel, chef de délégation de l’AQLPA au Sommet sur le climat à Paris, estime que le Plan Vert de l’Alberta devrait d’abord prioriser les énergies renouvelables « L'Alberta doit cesser d'augmenter sa production de pétrole bitumineux et miser à fond sur son potentiel d'énergies vertes et renouvelables. L’énergie solaire n’y est pas exploitée malgré le fait qu'on y constate le meilleur potentiel solaire au Canada. L’énergie éolienne n’est pas en reste avec de très bons gisements dans tout le piedmont des Rocheuses. Voilà ce que l'Alberta doit rapidement prioriser ».
Le Canada doit s'inspirer des propositions du Consortium de scientifiques canadiens dans « Agir sur les changements climatiques, les solutions d’universitaires canadiens et canadiennes». Le Consortium de scientifiques canadiens affirme que « Grâce à l’abondance des ressources énergétiques renouvelables disponibles, nous estimons que le Canada pourrait atteindre l’objectif d’une électricité 100 % faible en émissions de GES d’ici 2035. Voilà pourquoi il est possible d’adopter une cible à long terme de réduction des émissions d’au moins 80 % d’ici le milieu du 21e siècle, en concordance avec la responsabilité du Canada en ce qui a trait à l’atténuation des changements climatiques. À court terme, nous croyons que le Canada, qui emboîte habituellement le pas des États-Unis, pourrait adopter une cible de réduction des émissions de GES de 26 ou de 28 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2025».
« Le Canada doit mettre un terme définitif aux subventions et dégrèvements d’impôts aux compagnies du secteur des énergies fossiles qui n’en sont plus au stade de démarrage et qui n’ont pas besoin de charité non plus, pour investir massivement dans la transition énergétique basée sur l’efficacité énergétique, l’électrification des transports et les énergies vertes. » déclare André Bélisle, porte-parole de l’AQLPA.
- 30 -
Source :
Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique
Sébastien Provost, chargé de projets et éco-conseiller diplômé
T 418-642-1322 poste 288 / sebastien.provost@aqlpa.com
Contacts :
André Bélisle, porte-parole AQLPA
T 418-642-1322 poste 223 / C 418-386-6992 / andre.belisle@aqlpa.com
Alain Brunel, directeur climat-énergie AQLPA
C 514-835-3402 / alain.brunel@aqlpa.com