Marché du carbone en Amérique du Nord: Québec fait un pas de géant
Montréal, mercredi le 6 juillet 2011 – C’est avec joie, enthousiasme et conviction que l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique(AQLPA) accueille la publication aujourd’hui du projet de règlement pour un système de plafonnement et d’échange de droits d’émission des gaz à effet de serre (GES). Présenté par le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Pierre Arcand, et son collègue, le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, Clément Gignac, ce projet de règlement constitue un pas de géant dans la lutte aux changements climatiques.
Basé sur les lignes directrices de la Western Climate Initiative(WCI), dont fait partie le Québec aux côtés d’autres États -dont la Californie, l’Utha, l’Ontario, et la Colombie-Britannique, pour ne nommer qu’eux- le projet de réglement vise la réduction des émissions de GES de 20% sous le niveau de 1990 pour 2020. Outil incontournable de la lutte aux changements climatiques, un système de plafonnement et d’échange permettra de passer des belles intentions à l’action concrète.
«C’est une très belle journée pour le Québec! On avance définitivement dans la bonne direction et à bon rythme» s’est réjoui André Bélisle, président de l’AQLPA après à la séance d’information technique offerte par le MDDEP. «Ça fait vraiment plaisir de constater que le Québec se positionne comme leader dans ce dossier d’une importance capitale», a-t-il ajouté.
Malgré les obstacles et les pressions, Québec a maintenu le cap et sera prêt à mettre en application le règlement dès le 1er janvier 2012, en même temps que la Californie. D’abord soumis à consultation publique pour les 60 prochains jours, le règlement définitif sera présenté à la fin de cet automne. «Il faudra bien sûr rester attentif et vigilant jusqu’à l’adoption de la version finale du projet de loi. J’invite d’ailleurs les acteurs concernés et particulièrement les secteurs industriels à embarquer de bonne foi dans l’exercice. À terme, comme le Québec, vous avez tout à gagner dans cette histoire», a précisé André Bélisle. Après l’entrée en vigueur, une année de transition permettra le rodage du système jusqu’au 1er janvier 2013. «Oui, cela va demander des ajustements et des modifications dans nos façons de faire, mais c’est une excellente nouvelle: c’est ce qu’on appelle le progrès! Et avec un système de plafonnement et d’échange, les incitatifs financiers devraient convaincre même les plus réticents», a conclu M. Bélisle.
Bien sûr, si des sommes d’argent étaient dégagées par ce nouveau système de plafonnement et d’échange, l’AQLPA estime qu’elles devraient être dirigées entièrement vers le Fonds Vert pour aider à la mise en œuvre du Plan d’action sur les changements climatiques.
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Renseignements - André Bélisle, cellulaire : 418-386-6992