Rapport de la Société Royale du Canada portant sur les effets des radiofréquences
Deux chercheurs rompent le silence et dévoilent les lacunes majeures du rapport récent de la Société Royale du Canada portant sur les effets des radiofréquences: téléphones cellulaires, systèmes Wi-Fi et compteurs intelligents
OTTAWA, le 14 avril 2014 /CNW/ - Deux pairs impliqués dans la révision du rapport de la Société Royale portant sur les effets des radiations sans fil déclarent que les résultats ne sont pas valables en raison des lacunes majeures que comporte l'étude en question.
Les scientifiques responsables de la révision dénoncent également le fait que des membres-clés de ce comité se trouvaient en situation de conflits d'intérêt alors qu'ils acceptaient régulièrement du financement des compagnies de télécommunications sans fil.
L'un de ces deux scientifiques, Dr Martin Blank détient deux doctorats et est l'auteur de plus de 200 publications à l'université Columbia quant aux effets sur la santé des radiations sans fil. Le second scientifique, Dr Anthony Miller, est professeur émérite à l'École de Santé Publique Dalla Lana de l'université de Toronto.
Les deux scientifiques remarquent que le comité de la Société Royale a choisi d'ignorer des études scientifiques démontrant la nocivité du sans fil, publiées lors des cinq dernières années. En tant que critiques de cette étude, ils ont pu observer que certains membres du comité se trouvaient en situation de conflit et que d'autres ne possédaient pas une expertise suffisante.
"Le comité de la Société Royale a manqué à ses devoirs envers le public," dit Dr Miller. "Le comité a choisi d'ignorer des preuves récentes à l'effet que les radiations sans fil sont cancérigènes."
Dr Miller confie être des plus concernés en ce qui a trait à l'exposition involontaire, telle celle que subissent les enfants dans les écoles.
Dr Martin Blank rapporte que la Société Royale a mis de côté des études concluantes démontrant les dommages biologiques aux cellules, pouvant même induire un problème d'infertilité masculine (téléphones cellulaires portés à la ceinture).
"Si toute la littérature scientifique récente avait été prise en considération, le rapport aurait fait état de recommandations visant l'établissement de limites d'exposition plus basses au Canada en ce qui a trait aux radiations sans fil," dit Dr Blank.
Le comité de la Société Royale a été éclaboussé par le scandale. L'été dernier, le président du comité a dû démissionner après que des conflits d'intérêts jusqu'alors dissimulés aient été révélés. La Société Royale avait promis de dévoiler, dans son rapport final, les conflits d'intérêts subsistant au sein du comité, mais ne l'a pas fait.
SOURCE Canadians for Safe Technology (C4ST)
Renseignements:
Entrevues: media@c4st.org, Numéro de téléphone: 1-866-408-2478 x 108, www.C4ST.org/break-silence
***English version***
Two Scientists Break Silence on "Major Flaws" in Royal Society's Recent Report on Safety of Cell Phones and Towers, Smart Meters and Wi-Fi
OTTAWA, April 14, 2014 /CNW/ - Two peer reviewers involved in this month's Royal Society report on wireless safety say the results cannot be trusted, because the Panel ignored evidence that wireless radiation is harmful to humans.
The scientific reviewers also said key panelists were in conflict of interest as they regularly accept funding from wireless and energy companies.
One of the reviewers, Dr. Martin Blank, holds two PhD's and has published more than 200 papers at Columbia University on the health effects of wireless radiation. The other reviewer, Dr. Anthony Miller MD, is Professor Emeritus at the Dalla Lana School of Public Health at the University of Toronto.
Both say the Royal Society panel ignored scientific evidence published over the past five years. As peer reviewers, they noted some panelists were conflicted and others lacked sufficient expertise.
"The Royal Society panel has failed in its obligation to the public," said Dr. Miller. "It ignored recent evidence that wireless radiation is a probable carcinogen."
Dr. Miller said he is most concerned about involuntary exposure, such as children exposed to Wi-Fi in schools.
Dr. Blank said the Royal Society dismissed definitive studies that prove wireless radiation causes harm to human cells, including sperm cells when men carry phones in their pockets.
"We don't need further study to lower safety limits," said Dr. Blank. "There is already enough evidence to recommend lower limits for wireless radiation in Canada."
The Royal Society's panel has been mired in controversy. Last summer, the original Chair resigned after a conflict of interest was exposed in the media. The Royal Society promised to publish the remaining scientists' conflicts in its final report, but did not.
SOURCE Canadians for Safe Technology (C4ST)
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Background: www.C4ST.org/break-silence, Interviews: media@c4st.org, PH: 705-444-9662