RÉPLIQUE à une lettre du 23 janvier 2012 publiée sur Cyberpresse
Le 18 janvier 2012, l’AQLPA publiait un communiqué intitulé Les compteurs intelligents d’Hydro-Québec et la santé publique faisant part de mises en garde sérieuses du Centre International de recherche sur le cancer (CIRC-OMS) qui a classifié les micro-ondes des technologies sans fil comme constituant un risque possible de cancer (Classification 2B «peut-être cancérigène», comme le plomb et le DDT).
RÉPLIQUE à une lettre du 23 janvier 2012 publiée dans vos journaux
L’AQLPA réfute toute erreur commise dans son communiqué de presse sur les nouveaux compteurs Wifi d’Hydro-Québec
Par André Bélisle et François Therrien
Respectivement président et administrateur, professeur d’électricité et porteur du dossier des micro-ondes à l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique
Le 18 janvier 2012, l’AQLPA publiait un communiqué intitulé Les compteurs intelligents d’Hydro-Québec et la santé publique faisant part de mises en garde sérieuses du Centre International de recherche sur le cancer (CIRC-OMS) qui a classifié les micro-ondes des technologies sans fil comme constituant un risque possible de cancer (Classification 2B «peut-être cancérigène», comme le plomb et le DDT).
Les 23 et 27 janvier 2012, La Presse publiait une lettre de trois professeurs du département de physique de l’Université de Montréal et un éditorial de François Cardinal accusant l’expert retenu par l’AQLPA d’avoir commis des «erreurs factuelles». Cette accusation est fausse et voici pourquoi :
D’abord, ces auteurs mettent en doute l’exactitude du mesurage d’exposition effectué par notre expert (pris à un mètre de distance) au motif que, si ce niveau mesuré était vrai, il en résulterait que le niveau d’exposition dépasserait la norme de Santé Canada à 10 cm des compteurs. Notre expert a répondu que ces auteurs avaient employé une formule inapplicable pour extrapoler les niveaux d’exposition d’un mètre à ceux de 10 cm. Selon lui la crainte de ces auteurs n’était pas injustifiée car la Federal Communications Commission (FCC) américaine exige de ne pas s’approcher à moins de 20 centimètres de compteurs tels ceux de Landis+Gyr car la norme d’exposition (comparable à la norme canadienne) risquerait d’être dépassée.
Deuxièmement, l’Assemblée parlementaire du Conseil d’Europe (27/05/2011) a recommandé de maintenir un niveau maximal d’exposition de la population à 1000 μw/m2, suite au rapport international Bioinitiative (2007) reconnu par l’Agence européenne de l’environnement (17/09/2007) et par le Parlement européen (4/09/2008). Le rapport Bionitiative fut rédigé par 14 experts indépendants internationaux. Il recensait près de 1500 études publiées.
Ensuite, ces études et d’autres plus récentes nous indiquent que le corps humain réagit à chacune des impulsions de micro-ondes selon son intensité maximale ainsi qu’au nombre de fois qu’elles sont allumées puis éteintes et non seulement selon la valeur moyenne du rayonnement. Cela est d’autant plus vrai que les impulsions des compteurs sont aux 30 à 60 secondes. Hydro-Québec avait annoncé que les compteurs n’émettaient que 6 fois par jour mais, suite au rapport de notre expert, a finalement reconnu qu’il s’agirait de 1500 fois par jour.
Finalement, nos propos concernent les micro-ondes des technologies sans fil, dont la prolifération est exponentielle, et non les radiofréquences des antennes radio et télé. Les émissions bidirectionnelles et pulsées des micro-ondes des technologies sans fil ont des effets sur la santé que les autres radiofréquences unidirectionnelles n’ont pas.
Depuis la lutte aux pluies acides et jusqu’à la lutte contre l’exploitation des gaz de schiste, l’AQLPA a toujours fait preuve de professionnalisme et de rigueur scientifique. Et c’est encore le cas dans le présent dossier.
André Bélisle, Président de l’AQLPA
(418) 386-6992
François Therrien, administrateur de l'AQLPA
(450) 471-8371