La température globale de notre planète est à la hausse. C’est ce qu’on appelle le réchauffement planétaire et ce réchauffement global de la planète est la cause des bouleversements climatiques qui se manifestent de plus en plus. Les données scientifiques confirment que l’augmentation de température est causée par l’accumulation de CO2 et autres gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. Les GES qui s’accumulent proviennent de l’activité humaine, principalement de la combustion d’énergies fossiles. Ce réchauffement est la cause de changements significatifs dans notre climat qui ne se manifestent pas seulement sur le thermomètre : épisodes de météorologie extrême plus fréquents (fortes pluies, sécheresses, orages, ouragans…), fonte des glaciers, augmentation du niveau de la mer, acidification des océans. C’est ce qu’on appelle les changements climatiques. Les changements climatiques s’accélèreront si les émissions de GES ne sont pas rapidement diminuées. Il y aura d’importants impacts pour l’humanité et l’ensemble des écosystèmes de la planète.
La position de l’AQLPA
Pour l’AQLPA et de nombreux groupes environnementaux, le risque d'emballement du climat est l’enjeu environnemental le plus urgent et le plus global que l’humanité ait à confronter.
- Les gouvernements provincial et fédéral doivent agir rapidement et avec vigueur pour réduire les sources de GES, atténuer les impacts et permettre une adaptation aux conséquences des changements climatiques;
- Les constats du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) doivent être considérés pour éclairer nos actions face aux changements climatiques, notamment en ce qui concerne l’urgence d’agir;
- Le secteur du transport est le plus grand émetteur de GES au Québec et nous devons agir pour en diminuer les émissions, notamment par l’électrification des transports et le développement de l’offre dans les transports collectifs (amélioration et augmentation);
- Le virage vers une économie basée sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique doit se faire dès maintenant;
- Pour assurer un avenir sécuritaire, l’humanité doit à court terme réduire de façon radicale sa dépendance au pétrole et autres combustibles fossiles. Les réserves actuellement prouvées ne peuvent être consommées car il en résulterait un emballement climatique aux conséquences dévastatrices tant pour l’économie que pour l’humanité et l’environnement. Deux tiers des réserves restantes doivent rester dans le sol.
Situation actuelle
Les efforts certes louables de quelques pays ici et là ne suffisent pas à contrer les piètres résultats d’autres, dont plusieurs grands pollueurs. Les rondes de négociations pour en arriver à des accords internationaux se soldent soit par l’échec, soit par de faux succès. Les pays hésitent encore à s’engager résolument à réduire leurs émissions de GES et les prétextes sont désolants. Et le Canada fait preuve de mauvaise foi, voire de malhonnêté en blocant les négocations et tout engagement significatif.
Le gouvernement fédéral actuel cumule les remontrances de la communauté nationale et internationale pour ses actions (ou inactions) et politiques environnementales : dénonciation du Protocole de Kyoto, lois mammouth C-38 et C-48 comprenant de nombreuses mesures affaiblissant les structures administratives et centres de recherche en protection environnementale au pays, important lobby international en faveur de l’expansion des sables bitumineux de l’Alberta, censure des scientifiques de l’appareil fédéral et d’autres.
Au Québec, le gouvernement provincial a adopté des objectifs ambitieux relatifs à la réduction des émissions de GES, mais tarde à mettre en place les actions nécessaires pour les atteindre. De plus, certaines positions prises vont carrément à l’encontre des objectifs en matière de lutte aux changements climatiques, notamment en ce qui concerne l’exploitation pétrolière et gazière ainsi qu’à l’arrivée au Québec du pétrole de lourd de l’Alberta.
Le mois de mai 2013 a marqué le point de rupture pour la planète qui a alors dépassé les 400 ppm équivalent CO2 dans l’atmosphère. Or, le seuil à ne pas dépasser est de 450 ppm pour éviter une hausse de 2°C. Nous sommes aujourd'hui sur une tendance d'une hausse globale de 4°C avec l'emballement du climat et les impacts passablement plus dévastateurs que cela implique.
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COMMUNIQUÉS, ARTICLES ET PUBLICATIONS DE L’AQLPA
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Liens pertinents
- Mon climat, ma santé – Changements climatiques - INSPQ
- Changements climatiques - MDDEFP
- Plan d’action sur les changements climatiques 2013-2020 - MDDEFP
- Consortium sur la climatologie régionale et l’adaptation aux changements climatiques - OURANOS
- Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat - GIEC
- Intergovernmental panel on climate change – IPCC
- Changements climatiques - ONU
- Changements climatiques - Environnement Canada
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