Le Canada grand contributeur de l’échec de Rio +20 en négociant au nom des sables bitumineux.
Rio de Janeiro, 21 juin 2012 – Alors que les jeunes et la société civile de partout à travers le monde ont posé une action pour faire monter la pression sur les leaders ici à Rio+20, simulant une plénière du peuple en occupant une partie de l’espace à la Conférence de Rio, le Canada a été identifié, parmi les plus grands pollueurs, comme l’un des pays ayant le plus bloqué le progrès ici à Rio +20 par des représentants des peuples autochtones qui sont grandement affectés par certains projets de pipelines.
Les droits des premières nations sont protégés à la fois par la constitution canadienne et la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Cela devrait nous assurer le droit de pouvoir chasser sur notre territoire, de pêcher, mais aussi le droit à de l’eau et de l’air pur. Le Canada a saccagé ces droits avec le développement de l’exploitation controversée des sables bitumineux sur notre territoire, empoisonnant notre eau, notre air et notre terre », explique Crystal Lameman, membre du Beaver Lake Cree Nation.
Le jeune Ta’Kaiya Blaney, âgé de 10 ans, de la nation Sliammon, qui s’oppose à la construction du pipeline Northern Gateway d’Enbridge, a été invité à chanter avant que le groupe se rassemble pour en voyer un message aux leaders mondiaux.
Pour les peuples autochtones, l’eau et la terre sont des priorités, et comme peuple autochtone et en tant qu’humain, nous avons des responsabilités envers notre terre et notre eau. Bien que plusieurs leaders ne semblent pas le comprendre, nous nous dirigeons vers un futur sans vie. Particulièrement le gouvernement du Canada avec l’industrie des sables bitumineux », explique Ta’Kaiya Blaney de la nation Sliammon
La condamnation du Canada à Rio fait suite à la mise en place de la loi C-38 au Canada et l’érosion encore plus marquée de la réputation du Canada sur les enjeux environnementaux.
« Les jeunes à travers le Canada sont extrêmement préoccupés par l’affaiblissement de la protection accordée à l’environnement et aussi par le fait que les jeunes ne sont jamais consultés, bien qu’ils représentent les générations futures », explique Amara Possian de Powershift Canada. « Peu importe comment la rencontre se terminera, nous sommes déjà en train de rassembler des milliers de jeunes au Canada pour mettre en place de réelles solutions pour lutter contre les changements climatiques ».
Après avoir ramené à la maison un prix fossile, et étant de plus en plus surveillé à Rio, le Canada a encore été critiqué pour avoir semblé plus intéressé à défendre les industries intenses en carbone au pays qu’à faire évoluer le progrès dans la lutte aux changements climatiques et la protection de l’environnement.
« Encore une fois, le gouvernement Harper a contribué à saboter les négociations internationales en environnement et menace les générations futures. Grâce à Monsieur Harper, le Canada a maintenant une réputation de criminel environnemental et va clairement à l'encontre de la volonté des Canadiens », a déclaré Patrick Bonin, directeur climat-énergie de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA).
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