Direction de la santé publique du Québec : Micro-ondes, principe de précaution, oui ou non ?
Saint-Léon-de-Standon, le lundi 27 février 2012 – L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) et le collectif Sauvons nos enfants des micro-ondes (SEMO) relance la Direction de la santé publique du Québec (DSP) afin que celle-ci se positionne pour ou contre le principe de précaution lors de l’implantation et/ou l’utilisation de tout appareil sans fil.
En mars 2009, la DSP avait confié à l’Institut de santé publique du Québec (INSPQ) le mandat d’évaluer s’il y avait des effets possibles sur la santé provenant de l’exposition aux antennes relais de téléphonie cellulaire. En mars 2011, l’INSPQ avait alors évité de se prononcer sur le rapport international Bioinitiative, qui était pourtant la base de notre inquiétude et avait statué qu’il n’y avait pas préoccupation à y avoir.
Le 26 janvier 2012, l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) a recommandé, dans son rapport sur le déploiement des antennes relais à Montréal, d’élaborer une politique publique qui tienne compte des attentes des citoyens, des groupes d’intérêt et non uniquement de l’industrie des télécommunications.
L’AQLPA et le SEMO souhaitent maintenant que la Direction de santé publique commande une évaluation indépendante de l’ensemble des technologies sans fil et de l’ensemble des ondes qu’elles émettent (électrosmog) afin de pouvoir recommander ou non le principe de précaution lors de l’installation et/ou de l’utilisation de technologies sans fil.
Rappelons qu’en mai 2011, l’Organisation mondiale de la santé (OMS-CIRC) a recommandé la prudence dans l’utilisation de la téléphonie cellulaire. Santé Canada a mis six mois à transmettre cet avis à la population canadienne et depuis, aucune mesure de sensibilisation de la population n’a été entreprise ni par les autorités fédérales, ni par les autorités québécoises de Santé publique.
Par une prise de position officielle de la DSP quant au principe de précaution face aux micro-ondes, l’AQLPA et le SEMO s’attendent à ce qu’une campagne de prévention soit mise en œuvre dans le but d’éviter qu’à moyen et à long terme, une épidémie de maux et de maladies se déclare (électrosensibilité).
Lettre au Directeur national de santé publique du Québec (ci-dessous)
Source :
Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique
Louise Lévesque, directrice des communications
T : 418-642-1322 poste 294 / C : 418-264-5575 / Louise.levesque@aqlpa.com
Contacts :
François Therrien, porte-parole du SEMO
T : 450 471 8371 / ftherrien@aei.ca / www.dangersemo.com
André Bélisle, président de l’AQLPA
T : 418-642-1322 poste 223 / C : 418-386-6992 / andre.belisle@aqlpa.com
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Monsieur Alain Poirier
Directeur national de santé publique du Québec
Sous-ministre adjoint MSSQ
1075, chemin Sainte-Foy, 12e étage
Québec (Québec) G1S 2M1
OBJET : Micro-ondes: Principe de Précaution oui ou non ?
Demande à la Direction de santé publique du Québec d’un examen de la problématique de l’exposition permanente et multi-sources aux micro-ondes de la population québécoise
- Considérant le récent classement 2B « peut-être cancérigène » de l’OMS et sachant que celui-ci s’applique à l’ensemble des émissions de micro-ondes des technologies sans-fil;[1]
- Considérant le développement de la recherche en biologie, dont les recherches de l’Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse (ARTAC) et du Dr Belpomme à Paris, qui diagnostiquent et traitent l’électrosensibilité;[2]
- Considérant les travaux de la Dre Magda Havas, dont une récente recherche scientifique fait état d’une modification du rythme cardiaque lors d’expositions aux micro-ondes d’un téléphone sans fil; [3]
- Considérant les risques de coûts élevés pour la santé publique au Québec dans un avenir rapproché, lorsque les plus grands utilisateurs de technologie sans fil franchiront les 7 à 10 ans d’utilisation;
- Considérant qu’un syndicat ontarien (OECTA) de 45 000 enseignants a demandé l’exclusion du WIFI dans les écoles;[4]
- Considérant la multiplication des appareils fonctionnant sans fil (téléphones, tablettes, routeurs, compteurs intelligents, manette de jeux, ordinateurs, imprimantes, souris, antennes relais, antennes WiMax, etc.) et l’électrosmog ambiant de plus en plus dense;
Nous demandons une évaluation indépendante des autorités de santé publique du Québec afin de recommander ou non le principe de précaution lors de l’utilisation et/ou de l’implantation de tout appareil utilisant les technologies sans fil.
François Therrien, porte-parole du SEMO
T : 450 471 8371 / ftherrien@aei.ca / www.dangersemo.com
André Bélisle, président de l’AQLPA
T : 418-642-1322 poste 223 / C : 418-386-6992 / andre.belisle@aqlpa.com
[2] Témoignage du Dr Belpomme, cancérologue français de L’ARTAC qui a diagnostiqué et traité plus de 450 personnes souffrant d'électrosensibilité:
- Entrevue à l'émission Mongrain -TVA_ du 25 janvier 2012: À l’émission mercredi 25 janvier 2012 « MONGRAIN
- Entrevue au 98,5 à la radio à Montréal avec l'animateur Guy Simard 29 janvier 2012: cliquer sur entrevues du 29 janvier 2012 et ensuite sur l'entrevue avec Dr Belpomme ( 10e entrevue) Que le Québec se lève! • 98,5 fm Montréal • Vous le savez maintenant !
- Texte à son sujet dans la revue Maison du 21e Siècle: L'intolérance électromagnétique élucidée | La Maison de 21e siecle
[3] Recherche de la Dre Canadienne Magda Havas, qui a publié une recherche officielle et rigoureuse ou l'on a constaté des effets significatifs sur le rythme cardiaque chez des candidats électrosensibles, soumis aux simples radiations d'un téléphone sans fil: Microwave radiation affects the heart: Are the results real or are they due to interference? - YouTube
[4] The OECTA Paper on WI FI http://www.oecta.on.ca/wps/wcm/connect/6a665c0049fedbee85919db62552ca8d/WiFipositionpaper2.pdf?MOD=AJPERES&CACHEID=6a665c0049fedbee85919db62552ca8d