Bravo Québec pour l’engagement de réduction des GES à long terme.
Saint-Léon-de-Standon, 8 juillet 2015 – L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) accueille très positivement le fait que le Québec soit dorénavant signataire du Memorandum of understanding (MOU). Surnommé « Under2MOU », ce protocole comprend l’objectif collectif de limiter, d’ici 2050, les émissions de gaz à effet de serre (GES) à un maximum de deux tonnes d’équivalent CO2 par habitant par année pour chacun des États fédérés ou régionaux signataires. Cela représente une diminution de 80 à 95% par rapport au niveau des émissions de l’année 1990. Un objectif ambitieux certes, mais absolument nécessaire pour limiter le réchauffement planétaire, et les bouleversements climatiques qui en résultent, à 2C ou moins.
Or, pour atteindre un tel objectif, le Québec devra faire plus, beaucoup plus, que ce qu’il fait en ce moment en matière de lutte aux changements climatiques. La réduction des émissions de GES passera évidement par d’importantes actions et politiques, attendues et demandées depuis longtemps par l’AQLPA et d’autres groupes, du côté des transports, plus importante source de GES; notamment une stratégie d’électrification des transports incluant une loi zéro émission, des bonus-malus sur les véhicules automobiles, un programme d’inspection et d’entretien des véhicules automobiles (PIEVA) et un meilleur financement des transports collectifs.
Cet objectif implique aussi un virage accéléré vers les énergies renouvelables, dont le biométhane, et la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles. Dans ce contexte, l’implication du gouvernement québécois dans la filière pétrolière est encore plus que jamais injustifiée et illogique. La vision à long terme d’une économie faible en carbone exige le refus d’investissements à courte vue dans des infrastructures d’un modèle énergétique du passé. Cette vision doit aussi comprendre le refus du passage de l’oléoduc Énergie Est de TransCanada qui ferait du Québec un complice d’un des projets énergétiques les plus polluants de la planète.
« Nous osons croire que le Québec a signé ce protocole de bonne foi et que le gouvernement mettra enfin en place un véritable plan de réduction des GES comprenant des actions concrètes, dans le domaine du transport notamment, aux résultats mesurables et un financement adéquat. Il doit également cesser d’étouffer financièrement son Ministère de l’environnement, qui doit être au cœur de ce plan », affirme Alain Brunel, directeur climat énergie de l’AQLPA.
Bravo au gouvernement québécois pour cet important engagement. Maintenant, passons à l’action !
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Source
Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
Louise Lévesque, directrice des communications
T 418-642-1322 poste 294 / C 418-264-5575 / louise.levesque@aqlpa.com
Contact
Alain Brunel, directeur climat-énergie AQLPA
C 514-835-3402 / alain.brunel@aqlpa.com