Abandon du port pétrolier : une bataille de gagnée mais le combat continue
Saint-Léon-de-Standon, 5 novembre 2015 – Pour l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), l’abandon par TransCanada du projet d’implanter un port pétrolier au Québec est une excellente nouvelle pour la préservation du fragile environnement du fleuve et du golfe Saint-Laurent. C’est une bataille remportée par la mobilisation des citoyens et des groupes environnementaux pour faire prévaloir le bien commun sur les intérêts privés des pétrolières.
Une bataille a été gagnée mais le projet demeure et il menace toujours des centaines de cours d’eau et l’approvisionnement en eau potable de millions de Québécois. L’oléoduc traverserait le fleuve juste en amont de Québec à Saint-Augustin-de-Desmaures en utilisant une technique à « hauts risques » selon les dires des ingénieurs consultés par TransCanada. Pour 60 emplois directs à long terme au Québec, le jeu n’en vaut vraiment pas la chandelle. De plus, l’approbation du projet augmenterait massivement les émissions de gaz à effet de serre, l’équivalent au Canada de 7 millions de véhicules de plus sur les routes chaque année et 35 millions dans le monde.
« Nous sommes à un moment critique de l’histoire où il faut diminuer radicalement et rapidement les gaz à effet de serre pour éviter l’emballement climatique. C’est donc une bataille à poursuivre, car ce projet est néfaste non seulement pour l’écologie mais aussi pour l’économie en enferrant le Canada dans l’exploitation d’une ressource qu’il faut laisser dans le sol pour protéger le climat», soutient Alain Brunel, directeur climat énergie de l’AQLPA.
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Source
Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA)
Sébastien Provost, chargé de projet, éco-conseiller diplômé
T 418-642-1322 poste 288/ sebastien.provost@aqlpa.com
Contacts
Alain Brunel, directeur climat-énergie AQLPA
C 514-835-3402 / alain.brunel@aqlpa.com