Nos instruments de bord climatiques pour mesurer la contribution du méthane (CH4) au réchauffement planétaire sont défectueux. Les émissions fugitives de l'industrie et le potentiel de réchauffement planétaire du méthane sont actuellement fortement sous-estimés. Ainsi, les émissions de CH4 des États-Unis ont augmenté de 30% entre 2002 et 2014. Nous en subissons une double illusion : sa contribution réelle au réchauffement climatique réel à court et moyen terme est totalement masquée et le cout social lié à ses émissions est largement sous-évalué. Par conséquent, les études des Évaluations environnementales stratégiques sur Anticosti et les hydrocarbures sous-estiment fortement le cout des volumes de gaz à effet de serre émis sous un régime de bourse du carbone. Le document ci-joint explique le pourquoi du comment.