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Saint-Léon-de-Standon, 4 novembre 2015 – L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) félicite et souhaite la bienvenue à la nouvelle ministre fédérale de l’Environnement et du changement climatique Mme Catherine McKenna.
Paris accueillera prochainement la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21). L’avenir de la planète s’y joue car on y négociera un nouvel accord international sur le climat qui comprendra des engagements de réduction des émissions de GES permettant de limiter le réchauffement mondial à moins de 2C. Il est difficile de comprendre comment ces négociations nous affecteront et plus encore comment nous pouvons contribuer au débat en tant que citoyennes et citoyens de ce monde. L'AQLPA vous invite à un dialogue sur les initiatives locales de réduction des émissions des GES.
Faut maintenant passer à l’action!
L’AQLPA accueille très positivement le fait que le Québec soit dorénavant signataire du Memorandum of understanding (MOU). Surnommé « Under2MOU », ce protocole comprend l’objectif collectif de limiter, d’ici 2050, les émissions de gaz à effet de serre (GES) à un maximum de deux tonnes d’équivalent CO2 par habitant par année pour chacun des États fédérés ou régionaux signataires.
L’AQLPA tient à souligner les résultats très forts d’un sondage de la Confédération internationale du travail effectué auprès des populations de 9 pays représentant 50% du PIB mondial (dont États-Unis, France, Chine et Inde) qui montre que les citoyens du monde veulent de l’action immédiate pour protéger le climat.
L’AQLPA dénonce la soumission du gouvernement Harper aux intérêts pétroliers
Le gouvernement du Canada a fait connaître vendredi dernier ses cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) dans le cadre de sa contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN) inscrite au processus de négociation des Nations Unies en vue d’un accord international sur le climat devant être signé à Paris en décembre 2015. Par la voix de la ministre de l’Environnement du Canada, Mme Leona Aglukkak, il a annoncé une cible de réduction de 30% en 2030 par rapport à 2005. L’AQLPA dénonce le fait que le Canada devienne ainsi moins ambitieux que les États-Unis (alors que Stephen Harper a toujours prôné l’alignement sur les objectifs états-uniens pour des raisons économiques).