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Saint-Léon-de-Standon, 5 novembre 2015 – Pour l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), l’abandon par TransCanada du projet d’implanter un port pétrolier au Québec est une excellente nouvelle pour la préservation du fragile environnement du fleuve et du golfe Saint-Laurent. C’est une bataille remportée par la mobilisation des citoyens et des groupes environnementaux pour faire prévaloir le bien commun sur les intérêts privés des pétrolières.
Montréal, le 3 novembre 2015 – Des groupes environnementaux et citoyens demandent au gouvernement du Québec d’intervenir suite à l’annonce de l’octroi à TransCanada d’un certificat d’autorisation pour réaliser des tests sismiques dans le Saint-Laurent pour son projet de pipeline Énergie Est. Les groupes rappellent que TransCanada refuse de déposer un avis de projet pour son pipeline au gouvernement du Québec et de participer en tant que promoteur à d’éventuelles consultations du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE).
L’AQLPA a soumis récemment deux mémoires, l’un portant sur les cibles de réduction des GES post 2020 du Québec et l'autre sur le projet d’oléoduc Énergie Est de Trans Canada.
Deux ans, le 6 juillet. Deux ans après la tragédie fatale : le déraillement d’un train de 72 wagons de pétrole du Bakken à 110km/heure et le déclenchement du feu de l’enfer qui a mobilisé 1 000 pompiers du Québec et du Maine. Deux ans sans les 47 disparus, proches, amis, collègues, connaissances, évaporés dans la fournaise du diable par une douce nuit d’été. La peine s’estompera avec le temps mais jamais elle ne disparaîtra. L’argent de l’entente conclue selon la loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies ou les sommes éventuelles obtenues du recours collectif intenté contre le Canadien Pacifique et la World Fuel Services n’y changeront rien. Pour les proches des disparus, tout comme pour la ville de Lac Mégantic, plus rien ne sera comme avant.
L’AQLPA a noté avec intérêt le premier pas du nouveau gouvernement albertain qui augmente sa taxation carbone des gaz à effet de serre (GES), ce qui induirait une réduction de 2% des GES de l’Alberta d’ici 2017. Bien que cette décision aille dans la bonne direction, les nouvelles mesures n’intègrent pas les véritables couts environnementaux associés à la production de pétrole bitumineux.