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Québec, le 18 mai 2017 - Les groupes citoyens, environnementaux et syndicaux demandent au gouvernement Trudeau d'ordonner une enquête publique complète et transparente sur l’affaire Charest impliquant les représentants de l’Office national de l’énergie et l’ancien Premier ministre alors qu’il était consultant pour TransCanada.
Dans le cadre de la venue à Montréal du comité d’experts sur la modernisation de l’Office national de l’énergie (ONÉ) les 28 et 29 mars prochain, les groupes citoyens et environnementaux réclament que l’enquête publique demandée par l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) et Stratégies Énergétiques (S.É.) en août 2016 ait été réalisée avant que l’examen du projet Énergie Est de TransCanada ne reprenne. Les groupes demandent également que l’examen d’Énergie Est soit suspendu tant que le gouvernement n'aura pas réformé en profondeur l'ONÉ, les lois ayant une incidence sur l'environnement et les règles encadrant les évaluations environnementales fédérales. Une manifestation en marge de la venue du comité d’experts est prévue pour le 28 mars 2017.
Le gouvernement du Canada contemple un avenir verrouillé dans le passé.
L’AQLPA est déçue du budget Morneau. Celui-ci indique que le gouvernement canadien est coincé entre une production de pétrole grandissante, l’inéluctable urgence climatique et ses promesses contradictoires. Le gouvernement Trudeau cherche une sortie côté jardin… en vain.
L'AQLPA et Stratégies Énergétiques (S.É.) accueillent avec soulagement la décision de l'Office national de l'énergie (ONÉ) de reprendre le processus de consultation sur le projet de pipeline Énergie Est de TransCanada.
19 organisations critiquent le Cadre pancanadien sur les changements climatiques signé le 9 décembre 2016.
Lettre ouverte (18 décembre 2016) - S’il est une bonne chose que le Canada commence enfin à s'occuper de lutte aux changements climatiques, l’urgence de la situation ordonne un niveau d’ambition beaucoup plus élevé que ce qui nous est présenté ici. Malheureusement, les beaux discours du nouveau premier ministre ne changent rien à la réalité : le Canada demeure un des cancres du climat parmi les pays industrialisés.