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Faut maintenant passer à l’action!
L’AQLPA accueille très positivement le fait que le Québec soit dorénavant signataire du Memorandum of understanding (MOU). Surnommé « Under2MOU », ce protocole comprend l’objectif collectif de limiter, d’ici 2050, les émissions de gaz à effet de serre (GES) à un maximum de deux tonnes d’équivalent CO2 par habitant par année pour chacun des États fédérés ou régionaux signataires.
Deux ans, le 6 juillet. Deux ans après la tragédie fatale : le déraillement d’un train de 72 wagons de pétrole du Bakken à 110km/heure et le déclenchement du feu de l’enfer qui a mobilisé 1 000 pompiers du Québec et du Maine. Deux ans sans les 47 disparus, proches, amis, collègues, connaissances, évaporés dans la fournaise du diable par une douce nuit d’été. La peine s’estompera avec le temps mais jamais elle ne disparaîtra. L’argent de l’entente conclue selon la loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies ou les sommes éventuelles obtenues du recours collectif intenté contre le Canadien Pacifique et la World Fuel Services n’y changeront rien. Pour les proches des disparus, tout comme pour la ville de Lac Mégantic, plus rien ne sera comme avant.
L’AQLPA a noté avec intérêt le premier pas du nouveau gouvernement albertain qui augmente sa taxation carbone des gaz à effet de serre (GES), ce qui induirait une réduction de 2% des GES de l’Alberta d’ici 2017. Bien que cette décision aille dans la bonne direction, les nouvelles mesures n’intègrent pas les véritables couts environnementaux associés à la production de pétrole bitumineux.
Le pape François entre en force dans la bataille mondiale du climat avec la diffusion de la première encyclique de son pontificat consacrée au climat et à l’écologie humaine. L’AQLPA loue la courageuse prise de position du guide spirituel de l’Église catholique qui appelle à une transformation en profondeur de « notre culture du déchet ».
Plus de 100 scientifiques nord-américains renommés demandent un moratoire sur le « développement de nouveaux projets de sables bitumineux et des infrastructures qui leur sont associées » afin notamment de préserver le climat. L’AQLPA se réjouit vivement de cette prise de position sans concession de scientifiques réputés et indépendants qui rejoint ce que l’AQLPA et les groupes écologistes disent depuis longtemps.