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L’AQLPA reconnaît que le projet d’usine de liquéfaction de gaz naturel de Stolt LNGaz annoncé mardi dernier est intéressant économiquement pour la Côte nord qui recevra une nouvelle source d’énergie de combustion compétitive ainsi que pour la région de Bécancour qui accueille l’usine. Il peut aussi améliorer la qualité de l’air localement car la combustion du gaz naturel émet moins de contaminants atmosphériques que le mazout. Mais l’AQLPA questionne les gains anticipés en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport au mazout ou au diesel car ils dépendent de deux facteurs qui sont actuellement sous-estimés ou omis par les acteurs de la filière et par le gouvernement.
Paris accueillera prochainement la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21). L’avenir de la planète s’y joue car on y négociera un nouvel accord international sur le climat qui comprendra des engagements de réduction des émissions de GES permettant de limiter le réchauffement mondial à moins de 2C. Il est difficile de comprendre comment ces négociations nous affecteront et plus encore comment nous pouvons contribuer au débat en tant que citoyennes et citoyens de ce monde. L'AQLPA vous invite à un dialogue sur les initiatives locales de réduction des émissions des GES.
L’AQLPA félicite la ville de Montréal pour son projet de règlement qui autorisera dorénavant l’utilisation d’un combustible solide, notamment le bois, et soumettra les nouveaux appareils de chauffage à une nouvelle norme d’émission de particules, à 2,5gr/h. Celle-ci est ambitieuse et n’existe encore nulle part au Canada. Cette nouvelle règlementation qui devrait contribuer à diminuer de plus de 90% les émissions de particules fines produites par ces appareils, est un ajustement responsable qui tient compte des besoins de la population tout en protégeant la qualité de l’air et la santé des gens.
Faut maintenant passer à l’action!
L’AQLPA accueille très positivement le fait que le Québec soit dorénavant signataire du Memorandum of understanding (MOU). Surnommé « Under2MOU », ce protocole comprend l’objectif collectif de limiter, d’ici 2050, les émissions de gaz à effet de serre (GES) à un maximum de deux tonnes d’équivalent CO2 par habitant par année pour chacun des États fédérés ou régionaux signataires.
Deux ans, le 6 juillet. Deux ans après la tragédie fatale : le déraillement d’un train de 72 wagons de pétrole du Bakken à 110km/heure et le déclenchement du feu de l’enfer qui a mobilisé 1 000 pompiers du Québec et du Maine. Deux ans sans les 47 disparus, proches, amis, collègues, connaissances, évaporés dans la fournaise du diable par une douce nuit d’été. La peine s’estompera avec le temps mais jamais elle ne disparaîtra. L’argent de l’entente conclue selon la loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies ou les sommes éventuelles obtenues du recours collectif intenté contre le Canadien Pacifique et la World Fuel Services n’y changeront rien. Pour les proches des disparus, tout comme pour la ville de Lac Mégantic, plus rien ne sera comme avant.