Lac Mégantic : la peine, le pétrole et les vrais responsables
Deux ans, le 6 juillet. Deux ans après la tragédie fatale : le déraillement d’un train de 72 wagons de pétrole du Bakken à 110km/heure et le déclenchement du feu de l’enfer qui a mobilisé 1 000 pompiers du Québec et du Maine. Deux ans sans les 47 disparus, proches, amis, collègues, connaissances, évaporés dans la fournaise du diable par une douce nuit d’été. La peine s’estompera avec le temps mais jamais elle ne disparaîtra. L’argent de l’entente conclue selon la loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies ou les sommes éventuelles obtenues du recours collectif intenté contre le Canadien Pacifique et la World Fuel Services n’y changeront rien. Pour les proches des disparus, tout comme pour la ville de Lac Mégantic, plus rien ne sera comme avant.