Les développements récents confirment l'importance de prioriser le biométhane comme biocarburant
Saint-Léon-de-Standon, le 18 octobre 2011 – Hier, pendant qu'un groupe citoyen faisait une conférence de presse pour commenter sa visite de trois jours en Pennsylvanie sur les gaz de schiste, les ministres Clément Gignac, Pierre Moreau et Nicole Ménard, ainsi que Claude Robert, président de Camions Robert, et Sophie Brochu, présidente de Gaz Métro, annonçaient un programme ambitieux d'acquisition de 180 camions qui rouleraient au gaz naturel ainsi que des stations de ravitaillement à Boucherville et Québec, entre autres. D'un côté, le groupe citoyen évoquait tous les problèmes liés à la contamination de l'air et de l'eau, aux problèmes de santé, à l'industrialisation des campagnes, aux dévaluations liées au gaz de schiste, de l'autre, on vante le gaz naturel comme alternative au diésel et à l'essence.
« Ce que disent les deux groupes n'est pas contradictoire, à condition que le gaz naturel dont il est question ne provienne pas du schiste. En effet, le questionnement augmente quant à l'impact de l'extraction du gaz de schiste sur les gaz à effet de serre et bien d'autres polluants atmosphériques, ce qu'on cherche justement à limiter en changeant de carburant. L'AQLPA croit qu'il faut accélérer le passage au biométhane, seul carburant pour le transport lourd qui améliore vraiment le bilan climatique. Lors de la seconde conférence, Sophie Brochu a d'ailleurs parlé avec enthousiasme de la possibilité prochaine d'intégrer à son réseau ce gaz naturel, 100% écologique et renouvelable. Tout le monde s'entend pour dire que le biométhane est la solution la plus environnementale pour le transport lourd alors que la solution pour la voiture individuelle est l'électricité » mentionne Kim Cornelissen, vice-présidente de l'AQLPA.
Dans cette optique, l'AQLPA salue le projet de Gaz Métro et Camions Robert. « L'AQLPA encourage fortement le gouvernement du Québec à prioriser l'utilisation des déchets pour augmenter de façon substantielle le pourcentage de biométhane dans le réseau de Gaz Métro et pour usage municipal, et non pour produire de l'électricité ou de l'éthanol. Du même coup, le gouvernement doit abandonner la filière du gaz de schiste, ce que le groupe citoyen de retour de la Pennsylvannie demande également. Car ce voyage n'a fait que confirmer ce que les Québécoises et Québécois savent déjà depuis plus d'un an: le gaz de schiste n'est pas une solution » ajoute André Bélisle président de l’AQLPA.
L’AQLPA soutient en terminant que le rejet du gaz de schiste et la priorisation du biométhane en transport lourd encourageront des projets visionnaires comme celui de Camions Robert et Gaz Métro, leur permettant ainsi d'offrir des solutions en transport dont l'acceptabilité sociale est évidente, car le biométhane permet de réduire l'impact du transport sur les changements climatiques, en harmonie avec le milieu rural et en protégeant la qualité de vie des gens de tout le Québec.
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Source: AQLPA
Kim Cornelissen 514-792-3663
André Bélisle 418-386-6992