Transport et bonus-malus : l’heure des choix difficiles
Saint-Léon-de-Standon, le 28 février 2011 – Dans une lettre envoyée vendredi à l’attention des ministres concernés, l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), Greenpeace et Équiterre, entre autres signataires, plaident en faveur d’un bonus-malus musclé pour le Québec.
La lettre acheminée à Nathalie Normandeau, ministres des Ressources naturelles de la faune et des parcs, Sam Hamad, Ministre des Transports, Pierre Arcand, ministre du développement durable de l’environnement et des parcs, et Raymond Bachand, ministre des finances, souligne que :
«Des indications à l'effet que le ministère des finances refuse d'aller de l'avant avec un vrai système Bonus-malus filtrent ces jours-ci du gouvernement. Le prétexte invoqué par les représentants de ce ministère serait le suivant: les gens sont déjà assez taxés sans qu'on en rajoute. De plus, ils prétendent qu'il y a déjà un bonus-malus car une surtaxe est imposée aux véhicules énergivores. Ce malus est dérisoire et totalement inefficace.»
Les signataires jugent que : «Le gouvernement doit absolument et dès maintenant mettre en place un vrai système bonus-malus». Ils rappellent également que «La mise en place par le gouvernement du Québec d'un système de "bonus-malus" sera une mesure significative dans l'atteinte des objectifs de réduction de GES sur l'horizon 2020." Ce système est étudié depuis plus de 6 ans par Québec. Il est maintenant le temps d’agir. Nous sommes d'avis que ce système devrait être supervisé par une Agence de l'Efficacité Énergétique indépendante (qui a d'ailleurs reçu le mandat de la Régie de l'énergie d'étudier le bonus-malus) et non pas intégrée au Ministère des Ressources Naturelles et de la Faune.»
Consultez la lettre (PDF) : Transport et bonus-malus : l’heure des choix difficiles (180.65 KB)
Source : AQLPA