Chimie du smog
Les particules fines et l’ozone sont les deux principaux constituants du smog.
Source de l’image : Agence de la santé et des services sociaux
Ozone
L'ozone troposphérique (ozone au sol) dont il est question lorsqu’on parle de smog est différent de l'ozone stratosphérique (en très haute altitude) qui nous protège des rayons ultraviolets (UV) du soleil.
Certains ingrédients de base appelés «gaz précurseurs», génèrent l'ozone au sol qui lui, contribue à produire le smog. Ces gaz précurseurs sont les oxydes d'azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV). L’ozone provient d’une réaction photochimique entre ces deux polluants.
Gaz précurseurs
Les NOx sont issus de la combustion des carburants fossiles tandis que les COV proviennent de l'évaporation d'essence, de peinture, d'huiles et de solvants. Sous certaines conditions, ces polluants interagissent entre eux. Il doit y avoir peu ou pas de vent et les rayons ultraviolets (UV) du soleil doivent entrer en contact avec ce mélange. Il doit aussi y avoir des particules fines en suspension dans l'air, car ces dernières serviront de support à plusieurs réactions chimiques en chaîne.
Particules fines
Les particules fines sont celles qui sont suffisamment petites pour ne pas retomber par terre. Elles ont généralement un diamètre inférieur à 10 micromètres (µm), soit environ sept fois moins que la largeur d'un cheveu. Les plus petites (p. ex., 2,5 µm et moins) sont les plus nocives, car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons, entraînant avec elles des substances toxiques.
Les particules peuvent être émises dans l’air directement par des sources diverses, principalement les véhicules moteurs et les procédés industriels, ou indirectement par des réactions chimiques auxquelles participent des gaz comme les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), les composés organiques volatils (COV), l’ammoniac (NH3) et des particules déjà présentes dans l’atmosphère. En hiver, le chauffage résidentiel au bois s’ajoute comme source de particules fines.
Les réactions chimiques en chaîne qui ont lieu grâce aux particules, résultent en la création de plusieurs polluants secondaires dangereux dont l'ozone (O3) troposphérique, c'est-à-dire l'ozone mesuré au niveau du sol.
Liens pertinents
- Normes nationales de qualité de l’air ambiant – Environnement Canada
- L’origine du smog – MDDELCC
- Qu’est-ce que le smog – Mon climat et moi
- Qu’est-ce que le smog – L’Association pulmonaire
- Principaux composants du smog – Bibliothèque du parlement
- Bilan de la qualité de l’air au Québec en lien avec la santé, 1975-2009 - INSPQ